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24.10.2013 : wild law est de retour. Quelques petites mises à jour, un gros nettoyage pour remettre sur place un univers parfait et qui ne sera pas éphémère. Oui car celui-là il va durer. Nous avons beaucoup de choses à vous partager, et nos personnages préférés n'attendent que de sortir de leurs petites cages dorées. Au fait, Noël, c'est bientôt, non ?
A bientôt, il reste encore quelques flocons de neige à balayer sur le devant de la porte.

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 Event 1, phase 1 : « veangeance ».

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2 participants
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Oukhta
Fondatrice ▪ Admin WL.
Oukhta


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MessageSujet: Event 1, phase 1 : « veangeance ».   Event 1, phase 1 : « veangeance ». Icon_minitimeLun 31 Déc - 11:18

Event n°1 : « S'ils n'embellient pas avant de mourrir, ils feront de moches cadavres ».
Phase I ; Ienisseï seulement (recensés vous ici) ; Aïtcha commence.


♦ Première Partie.
« Une partie de chasse qui avait mal tournée, la main du destin. Une semaine que deux petits groupes de la meute d’Ienisseï avaient été chargés de ramener du gibier pour la meute. L’un était composé du nouveau second Oméga, Jaag, d’Antarès, un guerrier Delta –qui avait eu l’obligeance d’y participer- et d’Haolis, une chasseuse Alpha qui avait endossé pour quelques temps le rôle de guerrière Gamma. La jeune mère avait, avant tout, laissé ses deux louveteaux sous l’œil et sous la protection des membres de la meute pendant son absence. Ce petit groupe était donc parti en direction de la Terre sans Arbres tandis que l’autre groupe avait pour but de longer le lac Baïkal. Les deux équipes devaient se retrouver à la frontière avec la meute d’Irtych près des Monts Saïan. Le guerrier qui va nous intéresser, est un chasseur parmi tant d’autres. Il avait eu l’honneur de faire partie de l’équipe de chasse dirigée par la dominante elle-même, accompagnée d’Aïtcha, une nouvelle venue. L’aube se levait, et les deux groupes se séparèrent d’un commun accord et partirent chacun dans des directions opposées. Cette quête permettrait à la meute de subvenir pendant quelques temps à ses besoins de gibier. L’hiver approchait à grand pas, et cette tâche devenait la priorité de tous les guerriers. La première partie du voyage se passa remarquablement bien. Oukhta menait la tête et les loups longèrent la rive du lac Baïkal en espérant y trouver de meilleures proies que dans les plaines. Cette perspective était vitale, et les guerriers ne s’arrêtèrent pas, entrainés par la nécessité de trouver de quoi nourrir le clan en son entité. Le lac Baïkal s’étendait devant eux, majestueux, mystérieux. Des plaques de glaces se formaient sur cette immensité d’eau, mais elles étaient trompeuses. Fines, et d’apparence solides, elles se révèlent être des pièges mortels aux inconscients qui tentent d’y poser leurs pattes. Quelques nerpas, ses phoques à la silhouette grise cendrée plongèrent et quittèrent leurs rochers à l’approche des loups. Mais les guerriers ne s’attardèrent pas à contempler l’envoutant paysage qu’offrait le lac. Il leur devait de rapporter du gibier à tout prix coûte que coûte, et chacun le savait. La loi du Wild régnait en maître et tous devaient s’y soumettre. Manger ou être manger, telle était l’intransigeante règle.
Le jeune loup au pelage grisâtre avançait d’un bon pas, sans s’arrêter. Il venait tout juste d’être nommé chasseur Alpha, et excellait dans son rôle. Il huma l’air vif et froid, aux aguets. Soudain, il s’arrêta net, les oreilles pointées en direction d’un épineux buisson. Il venait de repérer le fumet d’un lièvre arctique, qui réveilla sa faim et il ne put se souvenir à quand remonter son dernier repas. Sans un bruit, et sans se préoccuper de ses compagnons, le chasseur se coucha dans la poudreuse, avec patience. Le vent était de son côté et ne révèlerait pas sa présence à sa proie. Il se mit alors à ramper en direction du buisson, calmement, méthodiquement, stratégiquement. Calculant ses chances, il attendit quelques secondes. Sa proie n’était pas aussi patiente. Prise de panique, elle sortit soudainement de sa cachette, espérant échapper au prédateur. Mais le guerrier était plus rapide. D’un bond, le loup fut dessus et tua le lièvre d’un coup de crocs porté à la nuque. Il se retourna vers Oukhta, lui désignant la proie tuée. La dominante lui adressa un rapide hochement de tête pour le remercier. Derrière elle, la louve au pelage noir ébène s’agita et lui adressa un grand sourire, légèrement brisé par la perdrix qu’elle tenait dans sa gueule. Les deux loups enterrèrent leurs proies sous le buisson, veillant avec soin qu’elles soient à l’écart des charognards. Ils le retrouveront à leur retour. La dominante reprit la tête de la file, pressant le pas, et il s’élança derrière elle à toute vitesse en direction des montagnes. Ils étaient partis depuis l’aube et leurs proies étaient peu nombreuses et maigres. Leur espoir de trouver un meilleur gibier ne s’éteignit pas, et ils repartirent, ne s’arrêtant que lorsqu’ils rencontraient de potentielles proies. Le chasseur s’arrêta quelques instants, implorant la chance de lui être favorable. Mais dans le Wild sauvage, la chance ne rentre pas en compte. Ils s’approchaient de la frontière avec la meute d’Irtych, mais les éléments ne semblaient pas vouloir jouer en leur faveur. La neige se remit à tomber, encore plus forte et plus dense. Il était encore trop tôt pour les premiers blizzards, l’automne touchait juste à sa fin. Oukhta regarda le ciel –qui était maintenant impossible à distinguer- d’un air inquiet. Ses yeux froids reflétaient ses craintes, mais elle n’en fit pas part. Elle n’eut pas le besoin. Son expérience lui avait appris à se méfier de ses tempêtes qui pouvaient être fatales. Elle pressa le pas, tentant de rejoindre des habitats plus couverts. Le jeune loup bondit à sa suite, imité de près par Aïtcha. L’émissaire ne laissait paraitre sa peur, et le guerrier se demanda si les deux louves l’a ressentaient. Il n’eut pas le loisir de se plonger dans ses réflexions car la tempête, aussi soudaine qu’elle fut apparue, redoublait d’intensité. Ils leur devaient de ne pas s’égarer, car le jeune loup ne connaissait pas encore suffisamment ces terres pour s’y retrouver. La brume s’étalait devant eux, menaçante, et les privaient de leur vue. Le jeune chasseur accéléra l’allure, ne voyant plus les minces silhouettes des deux louves. La panique le gagna. Il ne s’était jamais perdu dans une tempête de la sorte, mais les histoires racontées par les guerriers Lambda étaient toutes aussi terrifiantes. Ces histoires, destinées à faire peur aux louveteaux, n’ébranlaient pas pour autant des guerriers endurcis. Pourtant, plusieurs loups aguerris étaient déjà morts de froids et de faims, pris au piège par le blizzard. Le guerrier tenta de tous les moyens de se remémorer ce que lui avait appris son mentor. Il lui devait de trouver un abri, de se mettre à couvert de ce vent vif qui tentait de s’infiltrer dans son épaisse fourrure grisâtre. Oui, mais comment fallait-il faire quand on ne voyait rien aux alentours ? La morsure du froid dans l’air se faisant de plus en plus vive, le jeune loup abandonna l’idée se retrouver la dominante et l’émissaire. Il se mit en quête de trouver de quoi l’abriter de la tempête, et vite. La chance semblait être de son côté. S’enfonçant sous le couvert des arbres, gagnant les roches, il dénicha une tanière désertée. Il s’approcha dans le noir, et s’allongea sur le sol dur et froid de la tanière. La solitude le prit et repensant aux deux louves, il espéra qu’elles avaient pu elles-aussi trouver de quoi se protéger du blizzard dont les hurlements le fit frissonner. A bout de forces, affamée et transi de froid, le guerrier tomba net dans un sommeil lourd qui lui fit oublier toutes ses mauvaises pensées.
Le lendemain matin, le jeune loup fut réveillé par les rayons brûlants du soleil. Il mit quelques secondes à réaliser ce qui s’était passé la veille. Quand la perspective d’avoir perdu de vue les deux louves lui revint en tête, il sortit d’un bond de la tanière. La neige ne tombait plus et l’horizon était recouvert d’un épais manteau blanc. Il savait cependant que rien ne servirait de chercher Oukhta et Aïtcha maintenant, et ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Après hésitation, il décida de se rendre aux Monts Saïan, au point de rendez-vous convenu à l’avance. Le chasseur accéléra l’allure. Avec hâte, il attrapa un jeune lemming imprudent et reprit sa route. Plus vite il aura retrouvé ses compagnons, plus vite il se sentira libéré de l’emprise de l’inconnu. Revigoré par ce frugal repas, le jeune loup pressa l’allure et s’élança dans la neige, en direction du lieu de la frontière. Il huma l’air, espérant retrouver l’odeur des deux louves. Malgré sa déception, il n’en resta pas là. Il repartit net, et s’arrêta peu, préférant continuer à courir. Le soir, il arriva en vue de la frontière. Tel un louveteau, il se mit à sautiller sur place, heureux d’avoir enfin atteint les bas des Monts Saïan. C’est alors qu’il stoppa net dans son élan, sa bouffée d’humeur soudaine envolé. Une odeur ennemie vint flotter dans l’air. Le chasseur se figea. L’odeur de ces ennemis, la meute d’Irtych. Le sang du loup ne fit qu’un tour. La haine dans laquelle il avait été élevé, celle qui été encré dans ses veines, celle qui le poussait à courir. Il oublia la meute, Oukhta, Aïtcha. Soudain, un grognement sourd attira son attention. En haut de la corniche, deux chiens le fixaient, le regard dirigé sur la silhouette du jeune loup. Ils étaient trapus, puissants et ne semblaient qu’attendre une chose : que le guerrier attaque. Ils n’eurent pas à entendre longtemps. Poussé par la rage, oubliant la frontière, le chasseur n’obéissait plus à sa raison. La haine le poussa à agir, et n’obéissant plus qu’à elle, il se jeta en avant, poussant un grognement de rage. Le guerrier au pelage gris montra les crocs, son pelage s’hérissa. Il s’élança net en direction de ses deux combattants qui détalèrent en direction des rochers. Pourquoi n’avait-il pas vu le piège qui lui tendait ? Ne savait-il pas qu’il ne fallait jamais combattre quand seule la haine engourdissait son cœur ? Tous les anciens conseils de son mentor se volatilisèrent de son esprit, tel un écran de fumée totale, plus rien en comptait appart répandre le sang de ses ennemis.
Le guerrier était jeune, inexpérimenté et pourtant, rendu fou par la haine, il combattait comme un diable, rendant coup pour coup. Il bondit sur le premier chien, plantant ses griffes dans son épais pelage. Celui-ci le désarçonna net, dans un grognement de colère et de douleur. Son compagnon se jeta sur le jeune loup, ses crocs acérés déchirant la chair de l’épaule du chasseur. Le guerrier ignora la douleur, enivré par la rage et mordait, lacérait les pelages, griffait les flancs de ses ennemis. D’un coup net et rapide, il trancha la jugulaire du premier chien. Celui-ci s’effondrait dans la poudreuse dans un râle d’agonie, le pelage souillé de sang. Le chasseur comprit trop tard qu’il n’aurait pas le dessus et que ce combat inégalé était perdu d’avance. Le second chien était expérimenté, puissant, agile et rapide. Il bondit sur le loup dans un hurlement de rage et de chagrin. Dans le ciel, un éclair jaillit, le tonnerre gronda. Les éléments se mêlaient au combat sans merci que livraient ses deux êtres vivants. Le combattant était un husky au pelage noir morcelé de blanc, mais couvert de poussière, de neige et de sang, la fourrure en lambeaux, il n’avait plus la même allure. Se jetant sur le jeune loup, il lui mordit cruellement l’épaule, atteignant l’os. Le guerrier d’Ienisseï s’effondra sur le sol, hurlant de douleur. La poudreuse avait pris une teinte rougeâtre. Le chasseur tenta un dernier effort, se redressa et se releva. Mais il était épuisé, affamé, et à bout de forces. Il voulut s’élancer, dans un dernier élan vers le chien, mais celui-ci riposta net. Le guerrier était trop près du vide, et d’un coup d’épaule, le puissant husky le fit basculer dans le vide comme une simple pierre. Le guerrier tenta de s’agripper au bord, raclant les roches de ses griffes rougies. Impossible. Son corps malmené chuta de plusieurs mètres. Il comprit alors. Il comprit qu’il allait mourir, et que son meurtrier n’était pas le chien, mais sa haine. C’est alors qu’il la vit, telle une reine, la Mort s’approchant de lui, vêtue de sa cape pourpre. Tandis que son corps quasiment sans vie touchait le sol, brisé de toutes parts, il poussa un dernier hurlement de défi puis sa tête retomba sur la poussière. Il était mort, ses yeux vitreux reflétant le ciel, qui était revenu paisible, sans un seul nuage. Il avait à peine eu le temps de pousser un dernier de cri de revanche, le cœur prisonnier de sa propre haine. »



♦ Deuxième Partie (Oukhta).
La tempête de glace s’était levée dans la soirée, et j’avais été très vite submergée par les évènements. J’avais hurlé à Aïtcha de m’attraper la queue, méthode ancienne mais qui nous permettrait de ne pas nous perdre de vue. Il fallait que je trouve un abri. Tout à coup, je stoppai net. Où était donc le dernier membre de notre groupe de chasse, le jeune loup qui venait tout juste d’être promus Alpha ? Je poussai un hurlement. Rien. Aucune réponse ne me revint en retour mis à appart les grondements sourds de la tempête qui faisait rage. Les anciens disaient qu’il fallait se cacher dans un abri, et rapidement je guidai la jeune louve vers une grotte que je connaissais pour y avoir déjà dormi. Il était plus difficile de se repérer, mais j’avais reconnu l’énième planque qui m’avait servi quand je vivais en solitaire, il y a maintenant des lunes de cela. Je sentais les crocs de l’émissaire contre ma queue, et j’en ignorai la douleur, amplifié par sa peur. Le blizzard avait effacé tout espoir de se repérer et nous avaient privé de notre vue. Les flocons de neige s’abattaient en masse contre les parois de notre abri de fortune, et s’écrasaient à l’entrée de la tanière, menaçants. J’espérai que le chasseur eut réussi à trouver une tanière, ou du moins le couvert des arbres. Je sentais à peine la présence d’Aïtcha à mes côtés, et j’avais le regard tourné vers l’extérieur. J’attendais un signe imminent qui m’indiquerait où le jeune loup était. Je savais que c’était de la folie de se jeter dans cette plaine glacée où les éléments se jouaient de nous, dans l’espoir de le retrouver dans l’immédiat. Mieux valait attendre pour le moment que la tempête se calme. Je me tournai vers l’émissaire qui me fixait, le regard anxieux. La jeune louve au pelage noir était entrée dans la meute à mon service il y a peu de temps, et elle était d’une rapidité extraordinaire. J’avais bien fait de l’accepter dans le clan et je ne regrettai pas mon choix. Mes pensées se dirigèrent vers le second groupe de chasse qui était parti à l’opposé de la frontière. Peut-être que la tempête les avait épargné, et si c’était le cas tant mieux, car les abris étaient rares dans les hauts plateaux sibériens. Cette expédition de chasse fut organisée à cause de l’arrivée pressente de l’hiver et il fallait croire que le blizzard détournait nos plans. Aïtcha s’approcha, et sans mots, désignant la mince perdrix des neiges qu’elle avait attrapée avant de devoir fuir la tempête. Ses yeux doux demandaient mon accord, et la faim me prenait à court, j’acquiesçai d’un signe de tête. Plantant mes crocs dans la carcasse de l’animal, j’invitai la jeune louve –qui, respectant la hiérarchie et mon statut de dominante, n’avait pas osé s’approcher- à se rassasier elle-aussi. Je pris mon morceau et me retira un peu plus profondément dans la grotte, préférant garder le silence, anxieuse. Si le chasseur s’était perdu, cela releva de mon unique faute, moi, qui étais à la tête de cette expédition et dont le loup était sous ma protection. Aïtcha s’avança, désirant me poser une question mais elle se ravisa net quand je lui décochai un regard glacial. Je n’avais pas envie d’en parler, à quoi bon alors qu’un membre de ma meute était seul dans ces étendues glacées. Je ne doutais pas sur la survie du grand loup, il avait assez de connaissances pour savoir ce qu’il avait à faire, mais ce qui me tracassait était le lendemain. Qu’est-ce que je ferai demain, est-ce qu’il faudrait que je parte à sa recherche, oui c’est ce qu’il fallait faire, je ne pouvais pas partir sans me demandait ce qu’il ferait, peut-être qu’il irait jusqu’au point de rendez-vous mais peut-être pas. Il valait mieux que je sois prudente. Je n’aurai qu’à envoyer Aïtcha au point de rendez-vous, et retourner sur les traces du l’endroit où nous nous étions séparés. Je soupirai. Il ne fallait pas que je mette la vie de la louve au pelage ébène en danger, ni la vie du clan en danger, mais je devais le retrouver. Jamais je n’abandonnerai les membres de ma meute, jamais. J’entendis mon amie de route remuer, puis plus rien. La jeune louve devait dormir, exténuée, tremblante de fatigue. Je décidai de ne pas la déranger puis je me rapprochai de l’entrée de la grotte. Je scrutai la nuit noire qui était tombé depuis peu. La tempête de neige paraissait s’être apaisée. Je soupirai, accablé. Nous n’avions trouvé que quelques proies, qui à l’heure qui l’est, devaient avoir fini leurs routes dans le ventre des charognards. Celles que nous avions chassées juste avant que la tempête ne nous surprenne, avaient été mangées. Entre la taïga que nous avions traversée et le lac Baïkal gelé, j’espérai vraiment que l’autre groupe composé de Jaag, Antarès et Haolis ait réussi à trouver du gibier en quantité espérée. J’eus un sourire en repensant aux trois guerriers. Antarès semblait s’être décidé à être mercenaire, et même si j’avais des doutes sur Jaag vu qu’il était le fils d’Ephaïm, l’ancien lieutenant de mon père, je préférai les faire taire pour le moment. Je redoublai de vigilance ces derniers temps, comme envahie par une méfiance sans raisons. Est-ce que ces intentions étaient nobles ? Je ne savais toujours pas, tant de questions continuaient à résister dans mon esprit, des questions sans réponses. Finalement, je décidai de dormir un petit peu, je me roulai en boule dans un coin dans la grotte, près de la louve au pelage noir et fermai les yeux pour plonger dans les bras de Morphée.



♦ Troisième Partie (Oukhta).
Le soleil se levait, inondant de ses rayons incandescents la tanière. Je clignai des yeux tandis que la lumière venait illuminer ma fourrure blanche, salie par la chasse. Aïtcha dormait toujours, roulée en boule sur le sol dur et froid de la grotte, sur le seuil de celle-ci même des flocons de neiges s’étaient accumulés, formant une épaisse congère. Les tempêtes de neige tombaient plus tard dans le mois, quand le froid gelait complètement les étendues d’eau, formant des étendues épaisses de glace. Ce premier blizzard nous avait surpris, mais à l’avenir, cela ne se reproduira plus. Il fallait redoubler de vigilance, car l’hiver semblait s’être définitivement installé. Je m’étirai un long moment, les muscles engourdis par le sommeil. Je devais retrouver le jeune loup. Je fis quelques pas dans la grotte et m’approcha de la jeune émissaire au pelage noir comme le charbon, et lui passai vigoureusement ma langue sur ses oreilles pour la réveiller. Mieux valait utiliser la méthode douce que la méthode brutale, car moi-même je détestai que l’on me réveille de force. Néanmoins, il nous devait de repartir dans l’immédiat. Je jetai un regard inquiet au dehors, et je priai le ciel pour pouvoir retrouver l’Alpha au plus vite. D’un regard, j’ordonnai à Aïtcha de me suivre, et celle-ci s’exécuta d’un bond. Il n’y avait pas de temps à perdre. Je m’arrêtai à l’extérieur pour humer les odeurs et retrouver mon ancienne piste, et j’attendis qu’Aïtcha me rejoigne avant de détaler net en direction de l’opposé des Monts Saïan. Je jetai un regard soucieux aux alentours, tout était calme. Trop calme à mon goût, j’accélérai l’allure et je m’élançai sur la piste. Tout d’abord je devais retourner à l’endroit où nous nous étions séparés puis seulement après j’aviserai. Le trajet ne me prit que quelques instants. A cause de la tempête, nous avions du trouver très vite un abri qui était proche heureusement. Arrivée sur les lieux de l’incident, je me mis à scruter les alentours attentivement à la recherche de son odeur, et je la repérai facilement. D’un battement de queue, j’entrainais la louve noire à ma suite. Plus les secondes passaient, plus ma nervosité montait d’un grand. J’avais peur de me retrouver soudainement sur son cadavre gelé, mordu par le froid, dans la neige. Quel soulagement ce fut quand je vis sa piste entrait dans un terrier. J’eus une légère crainte qu’il soit tombé sur un ennemi, mais intelligent comme il était, il avait sans doute dû rester sur ses gardes. Je me tournai vers la jeune louve et lui indiquait qu’elle devrait monter la garde pendant quelques instants. Pas besoin de discuter pour comprendre que je voulais entrer dans la tanière, seule. Prudemment, je m’engouffrai à l’intérieur et découvrit des ossements bien nettoyés d’un lièvre arctique. Je regardai devant moi, vit quelques poils grisâtres qui gisaient dans la poussière. Reconnaissant l’odeur du guerrier, je sortis de l’abri de fortune, les pensées plus légères. Il avait trouvé un endroit pour dormir cette nuit, il était donc vivant et il avait dû décider d’aller au lieu de rendez-vous convenu. Cette perte de temps n’avait pas été inutile malgré tout car elle m’avait permis de confirmer que le jeune loup était bien vivant à l’aube. A mon sourire, Aïtcha compris qu’il avait survécut.



♦ Quatrième Partie (Oukhta).
Tout à coup, un hurlement rompit le ciel ensoleillé. Je connaissais ce hurlement et le reconnut à la seconde où il déchira le silence de la plaine. D’un bond, je me précipitai en direction des Monts Saïan. Mes pattes blanches touchaient à peine le sol tandis que je courais à toute allure en direction des montagnes, mon émissaire sur mes talons. Les ronces effleuraient à peine ma fourrure hérissée par le froid, et des empreintes à peine visibles se formaient sur mon passage. Mon cœur battait la chamade, il s’était passé quelque chose. Un évènement que je redoutais plus que tout. Ma gorge se serra. Le paysage défilait devant moi, invisible à mon œil qui se concentrait uniquement droit devant lui. Les arbres maintenant quasiment dépourvus de feuilles, se secouaient au son de la brise, balançant leurs longues branches, menaçantes. Le vent s’était levé. Inquiétant vent qui venait dans ma direction. Ce n’était pas naturel. Ma silhouette blanche et frêle se dessina sur le sol telle une ombre, tandis que je zigzaguais parmi les buissons épineux, que j’escaladai les hauts rochers, sans m’arrêter. Inconsciente des pièges de la nature. Arrivée à la frontière, je m’arrêtai net, le souffle coupé, mes yeux bleuâtres reflétant une scène que j’avais espéré ne jamais voir. Le cadavre du chasseur gisait dans la neige, au pied de la chaine rocheuse. Je poussai un hurlement à vous glaçer le sang, puis je bondissais auprès du jeune loup. Son corps sans vie gisait dans la poudreuse, vidé de son sang, des plaies s’entremêlaient sur son pelage gris, ses os broyés. Il était étendu dans la neige fraîche, tel un pantin désarticulé. Le temps s’était comme arrêté, stoppé dans ce spectacle. Plus rien ne comptait, plus rien n’existait appart le cadavre du loup qui était étendu devant moi. Je m’approchai de lui et posait ma truffe dans sa fourrure. Comment un tel acte avait-il pu être commis ! Ce jeune loup qui sortait tout juste de son apprentissage, qui avait encore tant à donner pour sa meute ! Je contemplais ses yeux vides qui fixaient un point invisible à l’horizon, qu’il ne pourrait plus jamais voir. Je fixai le paysage autour de moi, ahurie, comme en transe, perdue. Le jeune Alpha avait dû dégringoler de la corniche en hauteur, à en juger à ses multiples fractures. Ce n’était pas une mort naturelle, c’était une mort accidentelle, quelqu’un l’avait poussé d’en haut pour le tuer. Comment un être de chair pouvait avoir poussé ce loup sans aucun remord, sans aucune pitié ! Mon esprit comprit avant même que je ne le réalise moi-même. Avec rage, je me retournai et entamais l’ascension du petit sentier escarpé. Je continuai à monter toujours plus haut, toujours plus loin, escaladant les roches. Arrivée en haut de la corniche, je stoppai net. C’est alors que je découvris le cadavre d’un chien, meurtri de blessures, sans aucun souffle, sans aucune vie. Je compris alors l’unique auteur d’un tel crime qui aurait pu le commettre sans aucune pitié, comme j’aurais pu le commettre à son égard sans aucune pitié : Irtych. Je poussai un hurlement de rage. Pas un simple grondement, un véritable cri amplifié par la haine, la colère, la rage, qui résonna sur les hauteurs, et qui se mêlait au vent, diffusant ma haine sur les plateaux sibériens. Comme répondant à mon hurlement de rage et de chagrin, la tempête se réveilla, et les cris du vent se mêlèrent à mes cris de haine. Cette haine qui se réveillait net dans mon cœur, qui me crevait la gorge à la force de mes hurlements qui ne pourraient jamais exprimer à quel point je les haïssais, à quel point mon sang, forgé de cette haine, bouillonnait dans mes veines. Mon cœur, comme envenimé par la haine qui s’en était emparé comme un poison, s’était moulé dans une colère profonde, et la laissait jaillir de ses profondeurs, maudissant cette meute d’au bout de son âme. Du haut de la corniche, semblable à une reine, je posai mes yeux froids sur Aïtcha. La jeune émissaire recula devant la rage qu’émanait de mes prunelles glaciales, bleues, emprisonnées dans leur propre rage, envenimées dans leur propre haine, qui reflétaient toute ma colère, ma douleur, mon chagrin. D’une voix toute aussi dure, puissante et forte, je déclarai, tremblante de rage :

« Trouve l’autre patrouille, vite, cours sans t’arrêter et reviens ici. Voulvyk va très vite comprendre comment on paye un crime de cette audace … »
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MessageSujet: Re: Event 1, phase 1 : « veangeance ».   Event 1, phase 1 : « veangeance ». Icon_minitimeJeu 10 Jan - 17:23

Le voyage s’était pourtant bien déroulé jusqu’au moment où la tempête de neige avait frappé. On avançait vers la frontière, on a réussi à attraper du gibier, on est en somme heureux et tout le coup le monde explose. Je me retrouve perdu dans un désert de glace, les sapins s’agitent, le vent hurle à mes tympans, je ne vois pas à un mètre devant moi. J’entends la voix d’Oukhta, la dominante de la meute d’Ienisseï qui essaye de couvrir le bruit du vent pour se faire entendre. Sauf que je n’entends rien, tout se détériore derrière moi, le chasseur qui accompagnait notre patrouille a subitement disparu. La voix de ma dominante que j’essaye de discerner réussit à me parvenir faiblement. Elle me crie de lui mordre la queue en quelque sorte de ne pas la lâcher. J’évite de me poser la question du pourquoi, attrape sa queue rapidement et décide de ne plus la lâcher. Je sais qu’elle est mon seule guide, et que je ne dois desserrer mes crocs pour rien au monde, car sinon je serai seule. Je ne connais rien au monde, je suis trop jeune pour mourir comme on dit, je sais que je ne mourrai pas, mais j’ai peur. Peur, car je suis impuissante face à la tempête, le blizzard souffle, le vent mugit. Je ne vois même pas la silhouette de mon guide, je ne sais même pas où est passé le troisième loup qui nous a accompagné durant cette partie chasse. Il est peut-être mort ?! Mourir, maintenant c’est terrible, on se retrouve perdu, nos repères disparaissent, on ne sait plus où on est, on a froid, très froid même malgré notre fourrure qui nous permet de maintenir notre corps à une chaleur corporelle stable. Mais nous sommes des êtres vivants comme tout le monde, et nous ne sommes pas invincibles. Alors je m’accroche à ce bout de poils que je serre de toutes mes forces, j’essaye de ne pas trop serrer et de me montrer courageuse, digne de la confiance de la louve au pelage blanc comme la neige. Elle m’avait accueilli depuis peu, et j’aimerai à tout prix qu’elle soit fière de moi. J’avais enfin trouvé une sorte de foyer, même si certains loups étaient moins amicaux que d’autres. Je me rappelai le grand guerrier blanc du nom d’Antarès que j’avais rencontré en même temps qu’Oukhta près des Monts Saïan. Un loup mercenaire, au regard ténébreux comme la nuit. La frontière, c’est là où je les avais rencontrés et c’était de nouveau là que nous allions. Deux équipes de chasseurs avaient été lancé pour attraper le plus de gibier possible afin de regarnir la réserve pour mieux pouvoir résister à l’hiver. Je ne connaissais pas ce chemin-là car lors de mon arrivée on était passé à travers la toundra en direction d’une forêt touffue, à l’opposé de la frontière, où se trouvait le repaire bien caché de la meute. J’étais toute enthousiaste et curieuse depuis le départ, d’autant que j’avais l’honneur de parcourir ces terres en compagnie de la dirigeante de la meute. Tout m’émerveillée, lors mon voyage en solitaire je n’avais été jamais aussi loin, préférant rester sur les terres neutres puis la solitude m’avait pesée et j’avais décidé d’entrer dans l’ancestral meute Ienisseï. Un voyage inoubliable qui s’était clos par une belle rencontre si on peut dire que je n’oublierai pas de sitôt.


Le vent continuait à « fulminer », balayant la neige, effaçant toutes traces de notre passage. Des flocons plus gros que les autres couvraient mon pelage noir d’une douce couche de poudreuse, tout à coup le vent tomba. Je compris que j’étais arrivée dans une grotte. Avant de regarder autour de moi, je me secouai rapidement faisant voler la neige qui était incrusté sur mon pelage en direction du sol de la grotte. Je levai les yeux et découvris une grotte profonde, je vis la dominante lâcher la perdrix des neiges que j’avais attrapé un peu plus tôt et la déposer par terre. Je me tournai vers celle-ci pour lui demander comment on allait retrouvé le guerrier alpha mais à son regard, je compris qu’il valait mieux la laisser en paix. Elle paraissait être tourmentée, ce qui était logique étant donné que le loup au pelage grisâtre était sous sa protection. Je décidai de me coucher sur le seuil puis attendre un petit peu. Je fixai d’un regard alléchant la perdrix, rien qu’à y penser, je salivai. A vrai dire j’avais faim et je n’avais pas mangé depuis la veille sans doute, voir même avant. J’avais arrêté de compter le nombre de fois que mon ventre s’était mis à gargouiller. Personne n’était insensible à la faim. C’était la loi après tout, soit on mangeait soit on était mangé. Heureusement aucun prédateur venait jusqu’à là nous attaquer, il y avait bien des duels entres des solitaires qui se soldaient par des morts, mais de là à dire que c’était des cannibales, cela m’étonnait. Je poussai un petit gémissement, j’avais vraiment faim, cette perdrix me faisait tellement envie. Je veux pas dire que je ne pensais qu’à manger, mais c’était le cas, car en ce moment le seul truc qui me venait à l’esprit : c’est manger bien entendu. La chance était de mon côté on dirait, car la louve au pelage blanchâtre s’approcha de moi, déposa la proie sur le seul, en mordit un morceau. Je détournai le regard, c’était normal qu’elle mange la première, elle pouvait même tout manger car elle avait un grade plus haut placé que moi. J’espérai juste ne pas entendre des bruits de mastications sans arrêt. Mais tout d’un coup, la dominante de la meute se releva. Je ne pus résister à tourner un œil vers l’endroit où devait se tenir la proie maintenant devenue un cadavre et je vis avec joie qu’elle m’en avait laissé la moitié. Je tournai un regard vers elle, puis je me mis à dévorer tout. Le sang du gibier encore frais coulait dans ma gueule, mes crocs broyait les petits os. C’était comment on dit déjà, un pur délice. Rassasié pour le moment, je me roulai en boule et m’endormit. Pour ne pas vous faire croire que je ne pense qu’à manger, dormir, passons au lendemain.


Le soleil inondait la tanière, j’entendis qu’on me poussait du bout du museau. Je clignai des yeux puis relevai ma tête. Je vis le regard de la dominante posée sur moi et je compris qu’on partait à la recherche du loup disparu la veille. Je sautai d’un bond pour montrer que j’étais bien réveillée. Par la suite, tout se passa très vite. Nous partîmes rapidement en direction du chemin que nous avions emprunté hier, nous trouvâmes la tanière du chasseur et au visage de la dominante, je compris qu’il était en vie. Tout à coup, un hurlement retentit dans le ciel, je courus de toutes mes forces à la suite d’Oukhta qui s’était élancée vers la frontière. Là-bas, je me figeai sur place quand je vis le loup mort. La scène était effroyable et dénué de sens, on n’avait pas pour idée de tuer un innocent. Qu’est-ce qui s’était donc passé pour en arriver à un tel point. On aurait dit que le cadavre du loup était tombé de très haut et que ses os étaient disloqués en quelque sort. Le mot « horrible » ne suffirait pas à décrire la scène. Le chasseur était devenu une proie, et le ou les criminels qui avaient commis ce crime étaient en ce moment même en liberté. Vengeance, crime passionnel, ou juste meurtre pour le plaisir. Tant de questions à poser, tant de réponses à réclamer. Mais je compris en voyant Oukhta que ce n’était pas le moment, la dominante semblait perdue, elle contemplait le regard sans vie du membre de son clan. Moi-même cela me choquait profondément, mais je comprenais aussi qu’elle s’en veuille, elle en était responsable mais ce n’était pas sa faute. Je la vis alors emprunter le petit sentier qui menait vers le sommet et je sus qu’elle avait trouvé une piste. J’attendais calmement, détournant mon regard de la scène de crime où le sang s’était répondu et avait coulé. Quelques instants plus tard, j’entendis un bruit de pattes résonnant sur le sol, je me tournai vers elle et je vis son visage exprimant une haine, une colère sans pareille. Sa tristesse avait disparu en un instant, ce qui comptait pour elle était de se venger, et quand elle m’ordonna d’aller trouvé le reste de l’expédition et qu’elle dit que Voulvyk payera, je sus. Je sus que c’était eux le responsable de ce meurtre. Je saluai d’un dernier regard la dominante puis parti à toute vitesse en direction de l’autre équipe, vers la toundra.


Ma vitesse était au maximum, je courrai comme je n’avais jamais couru, le paysage défila sous mes yeux mais je ne m’arrêtai pas. J’avais une première mission, ma toute première mission et je voulais la réussir. La rapidité voilà ce qui compta. J’aurai préféré avoir ma première missile dans d’autres circonstances, mais on ne choisit pas, c’est le destin qui décide pas nous. Je m’arrêtai un instant pour observer les alentours. Devant moi s’étendait la toundra dans toute sa splendeur. Il fallait que je les trouve et vite ! Je pourrai passer des jours à les chercher sans savoir dans quelle direction ils sont partis, je ne connaissais pas encore assez bien le territoire pour m’y aventurer à l’improvise. Cela ne me servirait à rien de cherche une aiguille dans une botte de foin ou plutôt ici cela ne servirait à rien de chercher trois loups dans une étendue de glace. Après quelques instants de réflexion, je décidai de pousser un hurlement. Peut-être que quelqu’un me répondrait. Le hurlement que je poussai retentit dans tout l’horizon, pourvut qu’on me réponde. Je m’impatientai, finalement un autre hurlement répondit au mien rompant le silence. Je sautai limite de joie, puis je me mis à courir à toute vitesse. J’arrivai, ils étaient proche même si une distance nous séparait encore, je les retrouverai. Je continuai à trottiner sans m’arrêter, cela commençait à même devenir exaspérant quand je les vis sortir de ce décor de sucre glace. Ils avançaient vers moi d’une démarche majestueuse, les loups grisâtres se découpant de la blancheur des alentours, tandis qu’Antarès que j’avais rencontré il y a peu de temps se fondait parfaitement dans la toundra, tout comme Oukhta. Je me mis à accélérer l’allure. Leurs silhouettes se découpaient maintenant parfaitement et je les voyais très bien, un mètre les séparait encore de moi. J’augmentai ma course et dérapai dans la poudreuse juste devant leurs truffes. Le souffle court, je réussis quand même à déclarer très rapidement.

« L’autre chasseur qui nous accompagnait est mort, marque d'Irtych. »

Ma mission était accomplie.
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